Plusieurs centaines de femmes ont marché dans les rues de la capitale ce samedi 3 avril pour dire non à l’insécurité, au kidnapping, à la dictature et appellent au respect de la Constitution de 1987.
Comme annoncé, plusieurs centaines de femmes issues de diverses organisations œuvrant dans le domaine des droits humains en Haïti ont foulé le macadam, le samedi 3 avril 2021, pour dénoncer la montée grandissante de l’insécurité. Elles ont profité de l’occasion pour défendre la Constitution du 29 mars 1987, notamment les acquis démocratiques des femmes obtenus au prix du sang.
De plus, elles réclament le départ de Jovenel Moïse et son équipe au pouvoir et la mise en place d’une transition politique qui aura pour mission de divorcer avec les mauvaises pratiques instaurées par le régime PHTK.
« Les acquis démocratiques gagnés doivent être préservés », a lâché Sabine Lamour, responsable de Solidarite Fanm Ayisyèn (SOFA) qui plaide en faveur de la formation d’un gouvernement de transition politique dans le pays.
Ces organisations de femmes ont emboité le pas à d’autres organisations de la société civile qui ont également exprimé leur mécontentement face à la dégénération du climat sécuritaire au pays et à la violation de l Constition de 1987. Malgré tout, les dirigeants ont fait la sourde oreille et le pays s’engouffre davantage.
