Intervenant sur une station de la capitale haitienne, le Président élu par le consensus PEN/Montana, Fritz Alphonse Jean, pointe du doigt des groupes d’intérêts qui manigancent la crise haitienne. L’ancien Gouverneur de la Banque Centrale, rappelle à ces fauteurs de troubles dissimulés qu’ils en paieront les frais tout en les invitant à dialoguer.
Élu sans pouvoir prendre fonction, l’économiste, Fritz A. Jean, brise son silence. Cette fois, pour indexer des clans mesquins et insouciants qui seraient les principaux obstacles à une sortie de crise louable. Ces groupes d’intérêts, comme il les nomme, cassent les pieds du processus du dialogue en catimini afin de gérer leur mesquinerie.
D’après l’ancien Chef de la BRH, il est temps pour ces interessés de comprendre que le pays est au bord d’une explosion sociale. La situation d’Haiti est intenable, fait-il savoir. Il en a profité pour les rappeler qu’ils paieront également le tribut de leur attitude tout en les invitant à se joindre à eux autour de la table des discussions. “Asseyons-nous ensemble. Arretez de dresser des obstacles”, s’exclame-t-il.