Des associations syndicales annoncent une grève générale pour le 4 octobre 2021

En vue de protester contre la recrudescence du phénomène de l’insécurité, la rareté artificielle du carburant et la déportation massive et inhumaine des haïtiens, plusieurs organisations syndicales, incluant celles du transport en commun annoncent une journée de grève génerale pour le 4 octobre prochain. Les grévistes invitent tous les secteurs de la vie nationale à faire faisceaux afin que cette journée de protestation soit une réussite.

Les évenements improbables qui risquent de troubler l’année scolaire pendue à une file commencent à paraitre leur tête du trou. Si on pouvait aisément lister l’insécurité, cette première grève annoncée constitue l’un des tous premiers obstacles qui auront à surgir.

En effet, plusieurs organisations syndicales du secteur transport et de la sous-traitance s’allient pour lancer pour le lundi 4 octobre prochain une journée de grève nationale. Selon les protestataires, ils voulaient dénoncer le rareté et la chèreté du carburant, protester contre le phénomène de l’insécurité et exprimer leur ras-le-bol face au silence complice du chef de la primature face à ce flux de déportation qui se fait spectaculairement sur le territoire.

Selon le syndicaliste, Jacques Anderson Desrisches, l’État est le principal responsable de cette situation inhumaine que vit le pays. Les autorités n’ont pris aucune mesure de contrer les problèmes et, de surcroit, des membres du secteur pétrolier sont de connivences avec les bandits. D’après le syndicaliste, c’est inacceptable que les autorités restent muettes sur cette malheureuse situation notamment la déportation des haïtiens qui tentent de rentrer illégalement sur le sol américain.

M. Desrosches par ailleurs enjoint tous les secteurs de la vie nationale à évaluer la situation et à comprendre la nécessité de rester chez eux pour dire à la communauté internationale et l’exécutif, dont Ariel Henry, que la population n’est pas amorphe.