Une tempête politique secoue le parti “Les Engagement pour le Développement” (EDE) après que sa secrétaire générale, Sterline Civil, a été contrainte de démissionner de son poste. Cette décision, imposée par Claude Joseph, chef du parti, a semé le trouble parmi les dirigeants et les membres influents de l’organisation, qui menacent désormais de démissionner en bloc pour protester contre ce qu’ils considèrent comme un coup de force.
Claude Joseph, dans ce mouvement inattendu, a déjà désigné Guerline Felix pour remplacer Sterline Civil à la tête du parti. Cette décision, pour le moins controversée, n’a pas tardé à susciter l’indignation au sein du parti. Plusieurs cadres et dirigeants, choqués par le traitement réservé à Civil, dénoncent une décision unilatérale, prise sans concertation, et envisagent sérieusement de démissionner collectivement pour marquer leur désaccord.
Il reste à savoir si la démission forcée de Sterline Civil est liée à la récente note du parti EDE concernant le refus de la demande des secrétaires départementaux qui exigeaient la démission du Conseiller-President Smith Augustin du Conseil Présidentiel de Transition. Augustin est actuellement mêlé à un scandale financier de grande envergure, impliquant trois Conseiller-President.
Sterline Civil, en tant que secrétaire générale, se serait montrée réticente à approuver les décisions de Claude Joseph concernant la gestion de ce dossier sensible. Son refus de s’aligner sur la position de la direction aurait pu contribuer à précipiter son départ forcé. Pour l’instant, ni Claude Joseph ni Guerline Felix n’ont encore fait de déclaration officielle pour expliquer les raisons de ce changement soudain à la tête du parti.
Si les cadres du parti mettent leur menace de démission en bloc à exécution, cela pourrait affaiblir considérablement EDE et remettre en question sa capacité à peser dans les débats politiques à venir.
L’avenir du parti EDE semble désormais incertain, et la manière dont cette crise sera gérée pourrait déterminer sa survie politique. De nombreux observateurs suivent de près l’évolution de la situation, cherchant à comprendre les motivations profondes derrière ce remaniement inattendu et ses implications pour la gouvernance et la transparence au sein des institutions politiques du pays.