Plusieurs pays dont Haïti sont placés sur la liste « grise « du Groupe d’action financière (GAFI). Par conséquent, le pays est placé sous une surveillance accrue de cet organisme. De ce fait, les dirigeants haïtiens ont pour obligation de corriger rapidement leurs cahiers. Le cas échéant, le GAFI peut imposer au pays des contrôles supplémentaires très stricts.
Les bonnes nouvelles se font de plus en plus rares, alors que les mauvaises se succèdent à longueur de la journée. Dans un communiqué de presse publié, le Groupe d’action financière (GAFI) a annoncé ce vendredi 25 juin 2021 avoir placé la République d’Haïti sous la liste « grise » aux côtés du Soudan du Sud, Malte, les Philippines.
« Lorsque le GAFI place une juridiction sous surveillance accrue, cela signifie que le pays s’est engagé à résoudre rapidement les manquements stratégiques identifiés dans des délais impartis et peut se voir imposer des contrôles supplémentaires », rappelle le GAFI dans son dernier communiqué.
Au total, 22 pays se trouvent désormais soumis à une surveillance renforcée, contre 19 lors de la précédente mise à jour de la liste en février. La liste noire des pays à «risque élevé» reste la même, comprenant l’Iran et la Corée du Nord.
GHANA se retire de la liste
L’effort des dirigeants Ghanéens est payant. Le GAFI a retiré leurs pays dans la liste des pays qui ne font aucun effort pour combattre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme ou la prolifération des armes de destruction massives.
Le GAFI a félicité le Ghana qui a «fait beaucoup d’efforts pour améliorer ses contrôles», a déclaré lors d’une conférence de presse le président du Gafi, Marcus Pleyer.
Les actuels dirigeants du pays refusent sciemment de lutter contre le fléau de la corruption qui gangrène le pays. La décision du GAFI est un fait probant. En dépit de tout, certaines autorités judiciaires du pays continuent de prendre des décisions qui pourraient non seulement renforcer les suspicions, mais aussi donner une carte blanche aux corrompus.