En raison de l’aggravation du climat sécuritaire, les employés du Palais de Justice et de la Primature ont tous déserté leur bureau. Tandis que, ceux de l’Autorité Portuaire Nationale (APN) ont posé leurs conditions pour venir travailler.
Le Bicentenaire et le Boulevard de la Saline ne sont plus favorables au fonctionnement des institutions publiques et privées qui font l’objet d’attaques armés. En conséquence, les employés du Palais du Justice et de la primature ont déserté leurs bureaux. Les employés de l’APN ont, quant à eux, proféré des menaces.
Ils exigent une forte présence policières dans les périphéries de l’institution comme l’une des conditions pour ne pas paralyser les services. Ils ont proféré ces menaces suite à l’enlèvement de 6 des leurs. Ces derniers ont été séquestrés puis relâchés contre rançons.
Les responsables ne se sont pas encore prononcés sur cette demande. Entre-temps, les individus armés prennent du champ au Bicentenaire, au Boulevard Harry, gagnant du terrain quasiment tous les jours. Leur présence a créé un climat de peur, de tension généralisée.
Le parlement haïtien pourrait s’ajouter à la liste des institutions étatiques frappées par la fureur des gangs armés qui ont le plein contrôle de cette zone. Et cette situation n’est pas sans conséquence pour le secteur informel.
L’éventuelle fermeture de la douane ne fera pas l’affaire du gouvernement d’Ariel Henry. La contribution de l’institution dans le budget s’élève à hauteur d’environ 49 milliards de gourdes.