Le réseau national de défense des droits humains (RNDDH), a présenté son bilan concernant le dernier massacre effectué au Bel’Air les 31 mars et 1er avril 2021. Les estimations font état de 13 morts, des bléssés, plusieurs maisons et véhicules incendiés.
Le quartier populeux du Bel’Air vit jusqu’à présent des moments difficiles après avoir vécu deux journées noires les 31 mars et 1er avril 2021. Des tirs sont encore entendus et des familles terrorisées sont obligés d’abandonner leurs domiciles en vue de pouvoir sauver leurs peaux.
La PNH demeure silencieux sur la question. Parallèlement, le RNDDH a présenté un bilan sombre de la situation laissant la population abandonnée à son sort. Selon les chiffres présentés par cette structure, 13 personnes sont tuées dont trois membres du groupe G9 et alliés, 4 blessés, 5 personnes portées disparues, 22 maisons incendiées etc.
Ce massacre est causé à la suite de deux tentaives de kidnapping échouées dans cette banlieue les 31 et 1er avril 2021 grâce à la vigilance des habitants du haut Bel’Air. A la suite de la première tentative, les gangs conduits par les nommés Iscar, Micanor et Sonson ont assiégé de facon sporadique la zone causant la mort de 7 personnes. Le 1er avril, à la suite de l’échec de la deuxième tentative, ils ont achevé les six autres dont un occupant du véhicule qu’ils tentaient de kidnapper. Le RNDDH fait état aussi de trois motos incendiés et un véhicule sacagé.
La responsable de progtamme au niveau du RNDDH, Marie Rosie Auguste Ducénat condamne le fait que la population de ce quartier sont obligés de s’exposer même à la belle étoile. Elle critique aussi le silence des autorités policières assimilables à une alliance avec le G9. Elle rappelle par ailleurs aux policiers qu’ils ont l’obligation de se ranger au coté de la population et les invitent à venir au chevet des Bel’Airiens.