Le premier avril dernier, le quartier populeux de Bel’air a été théâtre d’une attaque sanglante. La troisième en l’espace de deux ans. Aucun bilan définitif n’est établi. Parallèlement les témoignages des rescapés sont alarmants.
Environ cinq jours après cette violation des droits humains au quartier populaire du Bel’air par la fédération de gang “G9″ en fanmi et allié”, on ne peut parler que des morts, des blessés et des maisons incendiées. Les autorités policières ne communiquent même pas un bilan partiel afin que la population puisse évaluer l’ampleur des dégats.
Selon des témoignages de certains rescapés, les gangs leurs ont laissé les bras balancés. Ils ont carbonisé tout ce qu’ils possèdent incluant leurs proches. Des vieillards dont la mobilité est réduite complètement sont constatés succombés sous les feux ardents des membres du groupe de Jimmy Chérisier. D’autres ont fui leur résidence en feu de justesse. Traumatisés, ils pointent du doigt le pouvoir qui selon eux aurait planifié ces attaques à reccurrence.
Notons qu’une attaque de ce groupe laisse jusqu’à l’heure des victimes dormir à la belle étoile en plein milieu de la capitale. Malgré l’avis de recherche contre le puissant chef de gang Barbecue et les dénonciations des organismes internationaux pour son implication dans des actes de barbarie et de violation systématique des droits humains dans le pays, ce dernier continue impunément de terroriser la population dont celle de Bel’Air.