Des individus armés ont attenté vendredi dernier à la vie d’Arnel Bélizaire en marge d’une mobilisation pour exiger le départ du PM de facto Ariel Henry. Ils l’ont roué de coups avant de lui tirer dessus. Transporté en urgence absolue vers un centre hospitalier, l’ancien député a été opéré avec succès. Toutefois, il doit quitter le pays.
Des individus encagoulés ont failli ôter la vie à l’ancien député de Delmas-Tabarre Arnel Bélizaire le vendredi 30 mars dernier à Carrefour Péan, alors qu’il était à la tête d’une manifestation Pacifique pour réclamer le départ du premier ministre de facto et son équipe au pouvoir.
Plus de peur que de mal pour l’ancien élu de la commune de Delmas qui a été touché de 4 projectiles dont l’une à un endroit très fragile et sensible. Toutefois, il devrait quitter le pays sous peu pour continuer de recevoir des soins que nécessite son cas selon ses proches.
Environ 5 jours après cette tentative de meurtre, l’ancien représentant de Delmas au Parlement s’est adressé à sa famille et ses amis, militants et proches dans une courte note rendue publique et a tenu à exprimer sa gratitude envers tous ceux et toutes celles qui lui ont apporté d’une manière ou d’une autre leur soutien.
”Bonjour/ Bonsoir à tous!. Je tiens à vous adresser mes sincères remerciements. Je vous ai promis au péril de ma vie de lutter aux côtés de la population. Chose promise, chose due. Et je resterai dans la même lignée”, a déclaré l’ex palementaire, qui promet de lutter pour l’unification des quartiers populaires pour sortir le pays de ce marasme.
Le militant qui se réclame de l’opposition a par ailleurs lancé un appel à l’unité entre tous les secteurs.
Dans l’attente d’un document de voyage
Les proches de l’ancien prisonnier politique ont entrepris, après sa blessure, des démarches auprès des autorités de l’immigration pour l’obtention d’un document de voyage afin de pouvoir l’emmener soit au Mexique ou à Cuba pour qu’il puisse se faire soigner davantage de sa grave blessure. Lequel document que ses parents, amis, famille et collègues attendent avec impatience.