Vingt-quatre heures de temps après son départ pour les Bahamas, le Premier Ministre de facto Haïtien, Ariel Henry, revient au pays. Le Chef du Gouvernement n’a pas manqué de vanter les retombées de sa participation au Sommet regroupant plusieurs Chefs d’État et de Gouvernement avec la participation de la Vice-présidente américaine, Kamala Haris à la CARICOM. Entre autres promesses, le PM évoque une enveloppe de 53.7 millions de dollars et des promesses d’engagements aux sinistrés des dernières intempéries.
La satisfaction du docteur Ariel Henry est à son comble après avoir participé au Sommet de la CARICOM, le 8 juin 2023. À peine atterrit à l’aéroport international Toussaint Louverture, il a exprimé son contentement, via un point de presse. Le PM a transmis à la population haïtienne l’empathie des participants du sommet aux sinistrés haïtiens fauchés par les dernières intempéries ayant frappé le pays. Le docteur a informé qu’ils se sont engagés à venir en aide aux victimes au côté du Gouvernement qui, dit-il, s’attèle à faire de son mieux pour soutenir les gens affectés par les dernières précipitations.
Ariel Henry s’en réjouit aussi d’une aide supplémentaire de 53.7 millions de dollars promise à Haïti en réponse à la crise humanitaire qui sévit dans le pays. Selon lui, 6.5 millions de ce montant sera dédié à l’agriculture au travers de l’USAID. Il a aussi montré son contentement par rapport à la décision américaine de prolonger la durée de la loi Hope qui devait être périmée en 2025. “Une bonne nouvelle pour le secteur textile”, se réjouit-il.
Par ailleurs, le numéro un de la nation soutient que son Gouvernement a fait le choix de renforcer ses relations avec la CARICOM. D’après M. Henry, Haïti a des problèmes similaires avec la majorité des pays de cette structure. Par conséquent, il est crucial qu’ils se parlent entre eux au niveau international s’ils veulent se faire entendre. M. Ariel se fait le conseiller des autres nations en précisant que la stratégie de négocier séparément avec les grandes puissances et les organisations internationales n’apportera rien de concret. L’important, précise-t-il, c’est de faire faisceau.