Le porte-parole du Secteur Démocratique et Populaire (SDP), André Michel, a répondu les questions du juge instructeur chargé du dossier de l’assassinat de Jovenel Moïse, ce 6 juillet 2023. À l’issue de la séance d’audition, il n’a pas mis de gants pour acculer la veuve du Président, Martine Moïse, tout en faisant l’apologie d’Ariel Henry.
C’est un André Michel on ne peut plus fier qui s’est entretenu avec la presse, ce 6 juillet 2023, à l’issue de son audition dans le carré du juge d’instruction en charge du dossier de l’assassinat de Jovenel Moïse. L’allié sûr de ce Gouvernement était accompagné de certains cadres du Gouvernement et des militants qui étaient venus le supporter. Dans son échange avec les journalistes, il a été sans pitié pour Martine Moïse qui, selon lui, bloque l’avancement du dossier.
D’après l’homme politique, écouté comme témoin dans le dossier, l’ex-femme du Président Moïse est le principal obstacle. Elle refuse sciemment de répondre les questions du juge. Elle préfère, précise-t-il, utiliser l’assassinat de son défunt mari à des fins politiques pour mener campagne. Il s’est pris également à, selon lui, un défenseur des droits humains qui aurait concocté un rapport intéressé pour tenter d’éclabousser l’actuel Premier Ministre qu’il campe comme un homme intègre.
Aux dires de Me. Michel, son audition est un bon pas dans ce dossier car, fait-il savoir, il y a eu trop de manoeuvres politiciennes dans cette affaire. Il qualifie de désordre la façon dont les accusations se font tout en se lavant les mains dans ce dossier. “Nou pa gen rapò ak lanmò Jovenel “, martèle l’ancien candidat aux sénatoriales arguant que l’ex-Président faisait du vagabondage en essayant de prolonger son mandat au au-delà du 7 février 2021.