Le Centre d’analyse et de recherche en droits de l’homme (CARDH) a fait état de 47 personnes assassinées et plus de 10 000 autres déplacées depuis les violents affrontements entre les gangs rivaux dans la troisième circonscription de Port-au-Prince et dans les zones avoisinantes. L’Organisme des droits de l’homme a également déploré les cas de violation des droits humains qui se sont multipliés au cours de cette période.
Pour des raisons inavouées et inavouables, les groupes armés opérant dans la zone de Martissant, de Grand-Ravine, et de Tibwa, de bas Delmas , de Cité Soleil et autres en sont venus aux mains et se sont battus comme des chiens sauvages . Les conséquences sont désastreuses selon le rapport du Centre d’analyse et de recherche en droit de l’homme (CARDH) qui note plus de 47 cas d’assassinat, et 10 mille personnes déplacées.
Les agents de la police nationale n’ont pas été épargnés de ces violences. Pas moins de 27 policiers ont été tués du 1er au 15 juin 2021, toujours selon ce rapport. Certains, souligne l’organisation des droits de l’homme, ont été brulés vifs. D’autres ont été enlevés, maltraités puis libérés contre rançon.
Selon les enquêteurs du CARDH, les besoins humanitaires sont criants à Martissant et au bas de Delmas. Environ 60 mille personnes ont grand besoin d’aide dans ces deux endroits précités.
Se montrant très inquiet de la situation de ces milliers de déplacés , les responsables du CARDH ont exhorté les autorités compétentes à travailler sur un plan à moyen terme pour que ces personnes puissent regagner leur maisons.