Affrontement armé au niveau de la Plaine du Cul-de-Sac: la PNH tente de rassurer

Cinq jours après le déclenchement de la bataille meurtrière entre le gang “400 marozo” et “Chen mechan”, la Police Nationale d’Haïti (PNH), promet le retour à la stabilité et la paix dans les zones hostiles. À cet effet, elle continue d’appeler à la collaboration de la population. C’était également l’occasion pour l’institution de faire le point sur certains autres dossiers.

Le porte-parole de la PNH, Garry Desrosiers, essaie de rassurer. Selon le haut gradé, la Police est sur le point de rétablir l’ordre au niveau de ces zones impraticables. Il concède que la situation est difficile, cependant, il pense que tout cela dépend des stratégies à adopter. ” PNH la met pyel atè”, dit-il annonçant la saisie de trois armes à feu au courant des interventions policières dans ces zones d’affrontements. Sans donner de chiffres exacts, il confirme l’incendie de plusieurs véhicules, de maisons, la blessure par balles de plusieurs membres de la population et la mort de quelques-uns des bandits.

” la PNH est déterminée. Trois des nôtres sont sortis blessés”, affirme M. Desrosiers tout en portant un démenti formel aux accusations portées par les gangs soutenant que la PNH supporte un camp au détriment de l’autre. ” Nou sipote sèlman popilasyon an. Nou favorize selman popilasyon an ki montre nou kolaborasyonl nan tout operasyon nap mennen yo”, réagit l’inspecteur Desrosiers.

Plus loin, le porte-parole s’inscrit en faux contre les rumeurs circulant en boucle sur les réseaux sociaux faisant croire que le Directeur Général a.i de la PNH, Frantz Elbé, était en difficulté pour rentrer chez lui. D’après le commandant, le DG est bel et bien chez lui. Il a aussi démenti que le chef de gang du groupe “400 marozo”, Yonyon ainsi connu serait mort en prison. D’après M. Desrosiers, le présumé bandit est en vie et l’administration pénitentiaire a pris les mesures de renforcer le système carcéral.

Il a conclu sur les spéculations relatives à l’échec des filles dans le dernier concours de la PNH. Pour lui, le dossier médical des postulants est secret et confidentiel. Toutefois, il soutient que s’il y a réellement une fuite sur cet aspect, l’inspection générale prendra les mesures qui s’imposent.