Environ une semaine après les funérailles de son mari défunt, Martine Moise a déclaré ses ambitions politiques dans une longue interview accordée au journal le “New York Times”. Très rassurante, la première Dame n’éprouve aucune peur ni crainte. Elle profite de l’occasion pour pointer du doigt les hommes du secteur privé des affaires “oligarques” dans le dossier de l’assassinat du président.
Jovenel Moïse le fantôme du passé. Place aux ambitions politiques personnelles. L’ex-première dame de la République a mis les choses au clair quelques jours après son départ des États-Unis lors d’une interview accordée au journal le New York Times.
« Elle a déclaré qu’elle envisageait sérieusement de se présenter à la présidence, une fois qu’elle subira d’autres interventions chirurgicales au niveau de son bras blessé le jour de l’exécution controversée de son mari», selon ce qu’a rapporté le journal, ajoutant qu’elle a déjà subi deux interventions chirurgicales et les médecins prévoient maintenant d’implanter les nerfs de ses pieds dans son bras.
« Le président Jovenel avait une vision et nous, les Haïtiens, n’allons pas la laisser mourir », a –t-elle –ajouté, une façon pour justifier sa décision. Je veux qu’ils sachent que je n’ai pas peur d’eux…
Sa version du fait
Martine Moïse profite de l’occasion pour donner sa version dans le dossier de l’assassinat de son mari défunt le 7 juillet dernier. Ceux qui attendaient des détails fins de la première dame seront certainement très déçus. Elle n’a rien vu. « La seule chose que j’ai vue avant qu’ils ne le tuent, ce sont leurs bottes », a-t-elle déclaré lors de cette interview, précisant que les assassins de son mari s’exprimaient uniquement en espagnol.
Martine Moïse insatisfaite
La police nationale a procédé à l’arrestation de plusieurs anciens militaires Colombiens et plusieurs autres dont un médecin et un pasteur de 63 ans. Selon la première dame ces derniers n’ont pas les moyens financiers pour réaliser un tel exploit, ce qui l’ont ce sont les oligarques notamment ceux qui se battaient avec mon mari “Seuls les oligarques et le système pourraient le tuer”, a-t-elle déclaré avant de demander aux enquêteurs de retracer l’argent.