Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) a dénombré au courant du mois de juillet écoulé 52 cas de viols collectifs au niveau de la commune de Cité-Soleil. Au moins une mineure de 14 ans et une adulte de 55 ans figurent sur cette accablante liste.
On continue de communiquer des chiffres sur la terreur qui a régné à Cité-Soleil durant le mois de juillet 2022. Selon un nouveau rapport du RNDDH, pas moins de 52 femmes et filles ont subi des viols dans la zone de Brooklyne.
Les femmes et filles sont prises pour butin par les groupes armés lorsqu’ils s’affrontent. À en croire, la responsable de programme au RNDDH, Marie S. Auguste Ducennat, les gangs ont utilisé le viol comme sanction à l’hostilité du camp rival. Une situation, précise la militante des droits humains, qui inflige aux victimes un sentiment de culpabilité et une envie de suicide, d’après ce qu’elles racontent au RNDDH.
Durant cette guerre au mois de juillet 2022, 52 filles et femmes sont victimes de viols collectifs. 12 d’entre elles ont entre 18 et 25 ans. 38 ont au moins 26 ans et 49 ans au plus. On retient également une mineure de 14 ans et une dame de 55 ans. Selon le RNDDH, 4 d’entre elles étaient déjà enceintes avant le viol.
Le rapport fait aussi état de plus de 20 cas de ces tortures sont effectuées en présence des enfants des victimes et deux autres en présences de leur mari assassinés par la suite. Des victimes ont également témoigné que les hommes armés ont assassiné leur mari en leur présence et les violent après.