14 jours après : le docteur Ariel Henry fait du surplace

Le premier ministre haïtien, Ariel Henry, se fait attendre encore. Quatorze jours après son installation, son unique résultat plausible c’est la promesse. Ce qui fait étrangement penser au feu Jovenel Moïse.

La situation se complique davantage. Personne ne sait si des discours à profusion peuvent panser ou cicatriser les plaies. Parallèlement, le PM fraîchement investi, en pense fermement. C’est probablement pour cela qu’il s’y aventure.

Il continue de twitter, de discourir et de promettre sans laisser voir aucune amélioration, aucune action concrète qui annonce des jours plus sereins. Au contraire, la crise perdure.

À Martissant la vie n’est pas revenue. Les civiles armés continuent d’y régner en maitre. Ceux qui ont été pourchassés de leurs maisons vivent encore l’enfer des abris. Le PM envoi le signal comme si lui aussi il prie pour que la situation ne se détériore à un moment ou à un autre.

À mesure que les jours passent, l’exécutif contesté laisse pressentir son incapacité à établir ce terrain propice à la vie normale dans le pays. Pas de progrès dans l’enquête sur l’assassinat de Jovenel Moïse sinon, des arrestations en cascade et des mandats d’amener ça et là qu’on attribut à des persécussions politiques. En ce qui à trait à la recherche du consensus politique promis, la primature n’assure rien. Les conseillers électoraux sont encore en poste malgré que M. Henry avait annoncé un CEP credible et transparent.

Si plus d’un pense que le chef de la primature n’a pas les coudées franches, d’autres concluent que le docteur est plutôt pris en otage par sa vile ambition de rapatrier le pouvoir au PHTK. La constitution de son gouvernement en est un argument, pensent-ils. Contre toute spéculation, l’affirmation est que le PM tarde à accoucher un quelconque résultat quinze jours durant.