12 janvier 2010-12 janvier 2022 : 12 ans après les séquelles sont visibles

Cela fait exactement 12 ans depuis que le pays a été frappé par un violent tremblement de terre de magnitude 7.3 sur l’échelle de Ritcher, faisant des centaines de milliers de morts et des dizaines de personnes blessées et privées de logement.

Ce mercredi 12 janvier 2022 ramène la douzième commémoration du passage du violent séisme de magnitude 7.3 sur l’échelle de Ritcher, lequel ayant occasionné la mort de plus de 300 000 compatriotes selon le bilan officiel et plus de 1 5 millions de sans abris.

En dépit du lot de promesses mirifiques venues de part et d’autres, rien n’est encore fait plus d’une décennie après.Les séquelles sont visibles. La reconstruction de ce pays dévasté sur quasiment tous les fonts se fait toujours attendre alors que plusieurs centaines de milliers de dollars collectés au nom du peuple haïtien ont été volatilisés, gaspillés. L’État haïtien de son côté semble de moins en moins intéressé à ce dossier.

Quelle leçon tirée de cette catastrophe naturelle meurtrière ? Aucune. Cependant les pertes sont estimées, selon le données officielles, à plus de 79 millions de dollars américains.

La région de l’Ouest est la principale région concernée par cette catastrophe. Et à Carrefour, une banlieue de la capitale, les dégâts sont très considérables. Dans cette ville, les décombres des bâtiments détruits ou effondrés sont encore observables plus de cinq mois après. Les rues sont pour la plupart couvertes de gravats, générant une poussière sans fin quand il fait beau et de la boue au moment des pluies. Alors que certains habitants se regroupent sur les espaces disponibles se situant loin des bâtiments en ruine ou endommagés qui menacent de s’écrouler à tout moment, d’autres se créent des abris de fortune ou dorment carrément à la belle étoile dans le voisinage de leur habitation ou tout simplement dans les rues.

Dans la capitale de Port-au-Prince ainsi que dans ses autres banlieues, telles que Cité Soleil, Delmas et Pétion-ville, le scénario est quasiment le même. À Léogâne, ville située à dix-sept kilomètres au sud-ouest de la capitale et dans laquelle a été localisé l’épicentre du séisme, quatre bâtiments sur cinq ont été détruits. Les dégâts matériels et les pertes en vies humaines prennent une proportion considérable dans cette ville de la région, considérée comme la plus dévastée de tout le pays.