Une rencontre stratégique s’est tenue à la Primature haïtienne entre Son Excellence Monsieur Alix Didier Fils-Aimé, Premier Ministre de la République et Président de la Commission Nationale de Lutte Contre la Drogue (CONALD), et le Coordonnateur de la CONALD, Monsieur Karl-Henry Périclès. Cet échange s’inscrit dans le cadre de l’harmonisation des actions de la Commission avec les grandes priorités nationales définies par le Conseil Présidentiel de Transition (CPT).
Dans un contexte marqué par des défis majeurs, cette réunion visait à intégrer les efforts de la CONALD dans les cinq grands chantiers établis par le CPT, notamment la sécurité nationale, le référendum constitutionnel, les élections, ainsi que la relance économique. Le Premier Ministre Alix Didier Fils-Aimé, en tant que Président de la CONALD, a réitéré l’importance de la lutte contre le trafic de drogue comme un levier essentiel pour renforcer la sécurité et restaurer la confiance dans les institutions publiques.
Lors de cet échange, Monsieur Karl-Henry Périclès a présenté un état des lieux complet des activités de la CONALD, soulignant les défis actuels et les mesures déjà mises en œuvre. Il a également soumis un plan d’action stratégique visant à intensifier les efforts de prévention, de répression et de sensibilisation. Ce plan ambitionne de réduire l’impact du trafic de drogue sur la société haïtienne et de mobiliser davantage de ressources nationales et internationales pour cette cause.
Les discussions ont porté sur des approches concrètes pour renforcer la coopération interinstitutionnelle et garantir une coordination optimale entre les différents acteurs impliqués dans la lutte contre la drogue. Le Premier Ministre Alix Didier Fils-Aimé a salué le travail de la CONALD et exprimé son engagement à soutenir les initiatives qui contribuent à la stabilisation et au développement d’Haïti.
Cette rencontre marque un pas décisif vers la consolidation des efforts nationaux dans la lutte contre le trafic de drogue, avec une volonté affichée de protéger la population et de renforcer l’État de droit.
