Depuis le 1er novembre dernier, un groupe armé prend possession de la localité de Mariani (Commune de Gressier). Les malfrats y ont institué un poste de payage et terrorisent la population. Entravant du coup la communication avec le reste du bloc sud du pays, les impacts de cette situation pèsent lourdement.
Malgré les chiffres alarmants communiqués par des organismes internationaux sur Haïti en termes de risque de famine ou, présentement, d’insécurité alimentaire, les autorités établies ne pipent mot. Elles se contentent de la jouissance du pouvoir pendant que les gangs continuent de pourir la vie de la population.
Un énième gang occupe la zone de Mariani. Ce, depuis plus d’un mois. Ces bandits, ramification du gang de Grand Ravine, établissent leurs autorités et pourchassent la population civile. Ils font chanter la poudre et instaurent, un troisième poste de payage (après ceux de Martissant et de Fontamara). Un exercice qui n’est pas sans conséquence. Pis est, depuis que la police tentait de repousser ces hors la loi.
Plusieurs personnes sont déjà tuées par ces civils armés dont un policier lors des récents affrontements. Incapables de traverser, les camions de transports passagers, marchandises, entre autres, se sont stationnés à quelques kilomètres de la scène d’affrontements ce qui engendre une rareté spectaculaire en matière de produit de première nécessité et de bien d’autres encore. Les magasins en ont profité pour majorer spectaculairement les prix des stocks en reserve.
Tout le flanc sud du pays en souffre. La rareté du carburant a tout envenimée. Des cris d’alarmes sont lancés aux dirigeants du pays de faire le nécessaire pour trouver une solution promptement. Rappelons également que la situation n’est pas différente sur le côté nord où les entrepreneurs et commerçants sont obligés de contourner la nationale numéro un égorgée de gangs armés.