Dans une note publiée par le Service Maritime et de Navigation d’Haïti (SEMANAH), il dénonce avec énergie, la circulation ou diffusion non vérifiées des informations relatives aux activités des gangs sur les eaux maritimes d’Haïti. Le SEMANAH invite tout le monde à la prudence concernant ces communications qui peuvent être dangereuses pour le secteur et les usagers de la mer.
Une vidéo virale montre des hommes armés qui s’exhibent dans la mer à bord d’un petit bateau à moteur et qui tournent en dérision, notamment la Marine Haitienne qui, selon eux, ne contrôlent pas les eaux. Ils se déclaraient les maîtres de la mer en essayant d’envoyer un message dissimulé aux gens qui ont recours à la mer depuis la paralysie totale de Martissant, Fontamara et, depuis trois mois, Mariani.
Cette image a choqué plus d’un y compris le SEMANAH qui doute de la crédibilité de l’image. En effet, dans une note rendue publique par ce service, le 13 février 2024, il a alerté sur la publication de certaines informations non vérifiées et dangereuses pour la population. Le Service dit constater avec consternation une prolifération d’informations non confirmées sur les réseaux et dans les médias concernant des activités présumées de piraterie, d’abandon d’individus sur des ilots, d’enlèvements en mer etc. Face à cette situation, les responsables de cette structure met en garde contre toute diffusion et rediffusion de ces, disent-ils, fausses informations.
Le SEMANAH par ailleurs, invite toutes les personnes ou institutions concernées ou intéressées par le transport maritime à être vigilantes par rapport à ces informations douteuses. Selon lui, elles peuvent compromettre la crédibilité du secteur et semer la panique au niveau de la population. Par conséquent, il invite les médias à mettre des dates sur leur diffusion ayant rapport à ces événements en vue d’éviter les intox. Dans le but de disposer des informations plus crédibles et d’assistance en ce qui a trait aux voyages en mer, le SEMANAH invite tout un chacun à prendre contact à lui, la Direction de la Protection Civile (DPC) et au Grade-Cotes d’Haïti.