Le RDNP a fait le diagnostic de la situation sociopolitique du pays dans une note qu’il a publié le 15 février 2024. Dans ce document, le parti qui détient la présidence du Haut Conseil de Trandition (HCT), depuis tantôt un an, met au pilori tous les acteurs politiques haïtiens qui, étouffés par leur égoïsme, n’arrivent pas à dégager un consensus pour résoudre la crise. Fort de la situation délicate à laquelle fait face le pays, le RDNP affirme soutenir les mobilisations populaires visant la réclamation de ses droits tout en préconisantune nouvelle équipe gouvernementale.
Malgré qu’il accepte encore la tête de l’HCT, le RDND n’ a pas caché que l’accord du 21 décembre 2024 est tombé en caducité. Ce consensus ne peut plus tenir la route, a déclaré le parti, évoquant plusieurs raisons. Face à ce constat, le RDNP n’épargne personne qu’il s’agit du Premier Ministre de facto ou des autres politiciens qui se sont fermés derrière leur mesquinerie. Pour le RDNP, la situation à laquelle nous assistons est corollaire du manque de volonté politiques des acteurs.
Pour le RDNP, dans des situations similaires, la meilleure voie possible c’est le recours aux souverains. En foi de quoi, il affirme soutenir les manifestations populaires contre le pouvoir. Toutefois, il préconise la voie Pacifique aux violences de toutes sortes. Selon le RDNP, cette situation de transition à laquelle assiste le pays est due à, ce qu’il appelle, l’échec de la démocratie. Pour le Président a.i du parti, il n’ y a rien de mal dans le fait qu’un peuple peut bannir un Gouvernement qui ne remplit pas sa mission.
Dans le soucis de corriger la done,le parti fait le plaidoyer d’une nouvelle équipe gouvernementale. Cette dernière, exige-t-il, doit être inclusve et participative en vue d’un retour prompt à l’ordre démocratique.