L’ambassadeur de l’Union Européenne Sylvie Tablesse a critiqué sévèrement le processus devant aboutir à la réalisation du référendum Constitutionnel annonçant par ailleurs que son organisation ne va pas financer l’organisation d’un tel projet.
La nouvelle est tombée comme une douche froide dans le dos du régime en place. L’Ambassadeur de l’Union Européenne, Sylvie Tabesse, a dénoncé le caractère antidémocratique du projet de la nouvelle constitution. Pour cause, il informe que l’UE ne compte pas financer l’organisation du référendum constitutionnel en Haïti ni dépêcher d’observateur. Une très mauvaise nouvelle pour le pouvoir en place qui souhaite toujours avoir la bénédiction de tous les acteurs de la communauté internationale pour valider ses projets « anti-peuple ».
Après le Bureau Intégré des Nations-Unies en Haïti (BINUH) c’est au tour de l’Union européenne (UE) d’apporter ses lots de critiques sur l’un des projets phares du régime en place : le référendum constitutionnel. Selon l’un des représentants de ladite organisation le processus n’est ni transparent ni démocratique. Cette déclaration arrive quelques semaines avant la date prévue pour l’organisation de ce référendum vivement critiqué par plusieurs secteurs vitaux du pays.
Quel sera la réaction du pouvoir ?
Les dirigeants du régime en place tributaire d’une communauté internationale très instable dans ses prises de position attendent toujours l’aval des étrangers. Le premier ministre de facto a affirmé, il y a de cela quelques jours, que le référendum constitutionnel se tiendra ipso facto à la date prévue, avait demandé aux membres de la Commission chargée du dossier du référendum de se mettre à l’écoute des amis de la communauté internationale.
Le Bureau intégré des Nations-Unies en Haïti (BINUH) et l’Union Européenne ont exprimé clairement leur position par rapport à ce projet. Maintenant quel sera la réaction du gouvernement ?