Le BAI se positionne sur la conjoncture et dézingue les USA et l’ONU

Le responsable du Bureau des Avocats Internationaux (BAI), Me. Mario Joseph, n’a pas mis de gants pour fustiger l’ONU de son ingérence dans le pays qui, selon lui, rentre dans une démarche d’assassiner l’État de Droit en Haïti. Lors d’une conférence tenue, le 13 juillet 2023, l’avocat a mis en garde les partis politiques qui s’apprêtent à participer aux futures élections dans les conditions actuelles. C’était l’occasion pour lui de critiquer l’initiative du pasteur Grégory Toussaint qui, à son avis, serait un clown du Gouvernement américain face auquel la population haïtienne doit se montrer vigilante.

Le BAI dit constater que l’ONU est en passe d’assassiner l’État de Droit en Haïti dans sa démarche visant à avaliser une Constitution sans l’intégration du peuple Haïtien. Selon Me. Joseph, aucun pays membre de l’ONU n’ a adopté de cette manière sa loi mère. Pour lui le PHTK, les États-Unis et l’ONU font corps pour engloutir le pays. Aux dires de l’homme de loi, le Gouvernement est en train de préparer son clown en la personne du pasteur Grégory Toussaint. Un plan qui risque de se matérialiser à cause de la léthargie des élites nationales et des partis politiques.

Me. Mario Joseph invite la population à être vigilante pour éviter qu’elle soit prise à dépourvue par les manoeuvres du Gouvernement américain à travers, dit-il, le phénomène du bishop Grégory Toussaint. Selon lui, la crise haïtienne n’a d’autres responsables que les USA.

D’après Me. Joseph, il est plus que certain que le pasteur n’est pas en odeur de sainteté car, les américains ne fonctionnent pas avec des gens honnêtes. De l’avis de de l’avocat, le mal Haïtien n’est pas lié à une question d’ordre divin. C’est pour cela qu’il émet beaucoup de doute sur le message du bishop qu’il trouve inquiétant. ” Il n’est pas possible que la campagne des rejetés refassent surface dans le pays”, a-t-il déclaré.

Le responsable du BAI dénonce aussi la nomination du juge Bernard Sainvil comme nouveau doyen du Tribunal de Première Instance (TPI) de Port-au-Prince. Cette désignation suspecte vise à bloquer certains dossiers dont celui du PétroCaribe. Selon l’avocat, le doyen sortant Chavanes Étienne constituait une ronce au pied de l’exécutif.