L’Âme de l’écrivain au-delà du point final

À la fin de l’écriture, le point final est posé,
Mais pour l’écrivain, ce n’est pas la fin, juste un repos,
Un moment de pause, avant de reprendre la plume,
Car l’écriture est un voyage, un chemin de découverte.

Le point final n’est qu’un début,
Une invitation à réfléchir, à explorer, à créer,
Un appel à l’aventure, à la découverte de soi,
Et à la rencontre de l’autre, dans toute sa complexité.

C’est la satisfaction de l’écrivain,
De voir son œuvre prendre vie, et toucher le cœur des autres,
De savoir que ses mots ont pu inspirer, consoler, ou faire rire,
Et que son écriture a pu laisser une empreinte durable.

L’écriture est un acte d’amour,
Un don de soi, un partage de son âme,
Une façon de se mettre à nu, de se faire vulnérable,
Et de se laisser toucher par les autres, dans toute leur humanité.

Mais parfois, l’écrivain est mélancolique,
Et ses pensées douloureuses s’écoulent comme le sable,
Il écrit sur les plages de son âme,
Des mots qui cachent ses pleurs et son sang.

Son amour non partagé, une blessure qui saigne,
Un désir non satisfait, un rêve non réalisé,
La société qui se dégrade, ses frères enchaînés,
Et son pays détruit, un paysage de désolation.

Il écrit pour exprimer sa douleur et sa colère,
Pour dénoncer l’injustice et la souffrance,
Pour appeler à la liberté et à la dignité,
Et pour donner voix à ceux qui sont réduits au silence.

Mais malgré la douleur et la colère,
L’écrivain continue d’écrire, de créer,
Car il sait que les mots ont le pouvoir,
De changer le monde, de faire naître l’espoir.

Et pourtant, l’écrivain ne demande pas à être compris,
Il laisse sa muse faire son travail, sans demander pourquoi,
Car sur les papiers ou les écrans, vous pouvez lire des vers,
Mais l’écrivain voit ses pleurs et son sang, pour éponger les mots.

Parfois, dans l’esprit de l’âme, l’écrivain se métamorphose,
Pour vivre dans la douleur des autres, pour mieux exprimer les peines,
Il est riche de son expérience, mais pauvre de son âme,
Car il est spirituellement condamné à vivre dans la vie des autres.

Alors, laissez l’écrivain écrire, sans demander de comptes,
Car dans ses mots, il cache sa douleur, son amour, sa vie,
Et si vous lisez entre les lignes, vous verrez briller,
Une âme qui souffre, qui aime, qui vit.

Et lorsque le point final est posé,
L’écrivain sait qu’il a créé quelque chose de beau, de vrai,
Qu’il a mis au monde un morceau de lui-même,
Et que cet enfant de son esprit va vivre sa propre vie.

Alors, à la fin de l’écriture,
L’écrivain reprend la plume, pour continuer l’aventure,
Pour explorer de nouveaux horizons, pour créer de nouvelles œuvres,
Et pour partager son âme, dans un cycle infini de création, de découverte, et d’amour.

Samuel Georges