Dans un entretien exclusif accordé à notre rédaction, «Transparans», Madre Bethie Louis Jeune, Présidente Internationale de l’ONG CERHAM/CEROHAMBRE et Supérieure Générale des Samaritana, a lancé un appel urgent à la protection des infrastructures essentielles telles que les hôpitaux et les écoles. « Personne ne devrait attaquer les hôpitaux et les infrastructures qui sont là pour fournir des soins, les écoles et les infrastructures qui sont là pour servir la population. Au contraire, chacun doit les protéger », a-t-elle affirmé avec conviction.
Selon Madre Bethie, la destruction d’écoles et d’hôpitaux a des conséquences à long terme désastreuses pour une société. « Un pays sans écoles est un pays en voie de disparition », a-t-elle déclaré, citant le philosophe John Dewey : « L’éducation n’est pas une préparation à la vie, l’éducation est la vie même. » En effet, lorsque les écoles sont détruites, les enfants se retrouvent privés de lieux d’apprentissage, ce qui affecte gravement le niveau d’éducation et, par extension, le développement futur de la société.
Sur le plan de la santé, les dégâts sont tout aussi alarmants. « Un pays sans hôpitaux, où la population va-t-elle recevoir des soins ? » s’est-elle interrogée. Sans infrastructures de santé fonctionnelles, la population est privée des services essentiels pour son bien-être. La destruction des hôpitaux entraîne un accès limité aux soins, ce qui impacte directement le bonheur et la qualité de vie des citoyens, comme l’a souligné l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Madre Bethie a également évoqué les répercussions économiques de ces destructions. Selon elle, la destruction des écoles et des hôpitaux affecte non seulement la santé et l’éducation des individus, mais compromet aussi la productivité de toute une nation. Une population en mauvaise santé et moins instruite est moins productive, ce qui peut ralentir le développement économique du pays.
De plus, la dégradation de ces infrastructures essentielles peut provoquer une migration de masse, les habitants étant forcés de quitter leurs régions pour chercher de meilleures conditions de vie ailleurs. Ce phénomène contribue à la déstabilisation de la société, engendrant frustration, insécurité et augmentation des violences.
Face à ces menaces, Madre Bethie Louis Jeune appelle chaque citoyen à agir. « Si nous continuons à détruire à chaque instant, bientôt il ne restera plus rien », a-t-elle averti. Elle insiste sur le fait que chaque membre de la société a un rôle crucial à jouer dans la protection de ces infrastructures vitales. Il s’agit d’une responsabilité collective, où l’État doit jouer un rôle prépondérant en garantissant la sécurité des bâtiments publics et en renforçant les lois pour sanctionner sévèrement les actes de vandalisme.
Madre Bethie souligne que la responsabilité de protéger ces infrastructures incombe également à l’État. Celui-ci doit prendre des mesures pour assurer la sécurité des écoles et des hôpitaux et punir sévèrement les actes de destruction. « L’État doit établir des lois pour que toute personne violant ces lois soit condamnée et jugée pour ces actes de vandalisme », a-t-elle préconisé.
L’ONG CERHAM, dont Madre Bethie Louis Jeune est la présidente, travaille depuis plusieurs années dans des secteurs cruciaux comme l’éducation et la santé, particulièrement auprès des enfants, des migrants et des agriculteurs. En collaboration avec la Congrégation des Filles Missionnaires de la Providence/SAMARITANA, leur engagement consiste à apporter un soutien continu à ceux qui en ont le plus besoin.
En conclusion, Madre Bethie rappelle que la destruction des infrastructures comme les écoles et les hôpitaux ne nuit pas seulement aux individus, mais à l’ensemble du pays. Leur protection doit être une priorité pour tous, car ces institutions sont les piliers du développement et du bien-être de toute société.