Haiti-BNC-Corruption : une nouvelle plainte formelle affaiblit davantage l’image du Conseil Présidentiel de Transition !

Un scandale éclate au sein de la Banque Nationale de Crédit (BNC) alors que son président, M. Raoul Pierre-Louis, a récemment adressé une lettre accablante au Premier Ministre Garry Conille. Dans cette missive, M. Pierre-Louis dévoile une tentative de corruption impliquant des conseillers présidentiels de haut rang.

Selon M. Pierre-Louis, Messieurs Gérald Gilles, Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire auraient exigé un paiement de 100 millions de gourdes en échange de son maintien à la tête de la BNC. Cette révélation alarmante soulève des préoccupations majeures quant à la sécurité de M. Pierre-Louis et de sa famille, qui pourraient désormais être exposés à des représailles.

Face à la gravité des accusations, l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) a réagi sans tarder. La Direction générale de l’ULCC a annoncé la création d’une commission d’enquête pour faire toute la lumière sur cette affaire. Une audition de M. Pierre-Louis est prévue pour le mardi 30 juillet 2024 à dix heures du matin.

Il est à la fois choquant et déplorable que des conseillers présidentiels puissent être impliqués dans une telle affaire de corruption. Ces accusations, si elles sont avérées, reflètent une pourriture profonde au sein des plus hautes sphères du pouvoir. Comment peut-on espérer la confiance du public envers nos institutions si ceux qui sont censés les protéger et les diriger en abusent pour leur profit personnel ?

M. Raoul Pierre-Louis mérite d’être salué en dénonçant ces pratiques corruptives, il expose sa vie et celle de sa famille à d’énormes risques. Son acte doit être soutenu et protégé par tous ceux qui aspirent à une gouvernance honnête et transparente.

L’audition du 30 juillet sera un moment crucial. Il est impératif que l’ULCC mène cette enquête avec rigueur et impartialité, sans céder à aucune pression politique. La population a le droit de savoir la vérité, et les coupables doivent être sévèrement punis. Le combat contre la corruption ne peut être gagné que si chaque citoyen, chaque institution, se tient fermement du côté de l’intégrité et de la justice.