Deux membres de la commission des Affaires étrangères du congrès des États-Unis d’Amérique et le président du sous-comité de l’hémisphère occidental de la sécurité civile se disent favorables à une transition crédible en Haïti et promettent d’agir en conséquence pour la mise en place de ce gouvernement.
Les lignes ont bougé sérieusement depuis la tenue de l’élection présidentielle du 3 novembre dernier, gagné par le parti democrate. Les réactions des dirigeants américains en particulier et de la communauté internationale en général se suivent et ne se ressemblent pas.
Après avoir pris position contre certaines démarches du pouvoir dont la publication des deux derniers décrets présidentiels publiés, lesquels, selon leur dire, mettant en danger les libertés et les acquis démocratiques, Andy Levin, Gregory Meeks et Albio Sires, respectivement membres de la commission des Affaires étrangères du congrès des États-Unis d’Amérique et le président du sous-comité de l’hémisphère occidental de la sécurité civile ont opté pour la mise en place d’un gouvernement de transition.
En ce sens, ils ont promis de travailler en commun accord avec l’administration de Joe Biden pour mettre en place ce gouvernement.
De surcroît, ces officiels ont exprimé clairement leur inquiétude par rapport au flux des décrets présidentiels publiés depuis le dysfonctionnement du Parlement, en particulier le décret créant l’Agence nationale d’intelligence (ANI) et celui du renforcement de la sécurité publique, mais aussi face à la velléité du chef de l’État de réformer la constitution en passant outre des prérogatives constitutionnelles.
Les officiels américains plaident, au final, en faveur de la tenue des élections législatives en Haïti.