Suite à l’avis paru sur les réseaux sociaux le week-end écoulé ordonnant à tous les policiers de regagner leurs postes d’affectation dès le 15 janvier 2024 jusqu’à nouvel ordre, le SPNH-17 sort de son mutisme. Le syndicat appelle les policiers à faire preuve de professionnalisme et de réclamer les moyens nécessaires pour réaliser leurs travaux.
Le porte-parole du syndicat SPNH-17, Garry Jean-Baptiste précise que sa structure a pris acte de la situation difficile que connait le pays. Le SPNH-17 dit prendre note également de l’ensemble de mouvements qui s’annoncent sur tout le territoire du pays. Préoccupé par la situation, le syndicat exhorte les policiers à se souvenir que leur boussole n’est autre que la loi. La structure appelle par ailleurs les agents policiers à rester professionnels dans l’exercice de leur fonction.
Dans cette optique, M. Jean-Baptiste rappelle aux policiers qu’ils doivent toujours se souvenir que le droit à la manifestation est garantie par le Constitution et les conventions internationales. Pour cela, il les invite à ne pas se courber à des ordres manifestement illégaux. Toutefois, le syndicat admet que l’usage de la force doit se faire avec modération en cas où il y aurait des incidents regrettables. Selon le syndicat, les agents de la force de l’ordre sont dans l’obligation de faire beaucoup d’efforts afin de ne pas ternir ni affaiblir l’image de l’institution.
M. Jean-Baptiste parallèlement demande aux policiers d’exiger des moyens adéquats pour bien faire son travail. Selon le policier, le manque de moyen est le principal obstacle qui empêche à l’institution de mâter les activités des gangs. Il dénonce également le manque de volonté de la part des autorités qui limitent l’action des policiers.