Le 26 juin en cours, l’homme d’affaires haïtiano-américain, André Apaid, a dénoncé publiquement le Canada de l’avoir accusé injustement. L’homme fort du secteur privé haïtien a fait un rappel historique à la Ministre des affaires étrangères canadienne pour lui expliquer ses efforts dans la quête d’un climat de paix en Haïti. Ce, depuis plus d’une décennie. Il précise toutefois que la décision canadienne participera, dans un avenir proche, à freiner toutes les entreprises en cours pour améliorer la condition de vie de la population.
André Apaid se lave les mains comme ponce pilate. Contrairement à ce qu’avait annoncé, la semaine dernière contre l’homme d’affaire, M. Apaid dit ignorer ce que le canada l’accuse. Il soutient avoir rejeté toutes les accusations ou suspicions au climat d’insécurité ou de corruptions, incompatibles, selon lui, avec les types d’emplois qu’il offre aux compatriotes haïtiens.
L’investigateur du groupe 184 n’a pas pris pour un fardeau le fait de rappeler à la diplomate sa vraie nature, sa réelle image qui est en essence un Pacifique. Celui qui a fait saigner de toutes les pierres pour chercher à persuader les civils armés à remettre les armes. Ce, depuis, dit-il, 2004. Dans cette note publiée par le contestataire, il informe que lui et sa famille n’ont jamais versé de l’argent aux membres de gangs pour quel que soit la raison. En foi de quoi, le farouche opposant à Jean-Bertrand Aristide au début des années 2000, invite le canada à revérifier ses sources et les faits.
Par ailleurs, M. Apaid évoque les multiples projets déjà implantés et en cours qui visent à continuer d’améliorer les conditions de vie en Haïti. Il revient également sur la quantité de terres située dans le plateau central qui récemment faisait polémique. L’homme d’affaires précise l’ampleur des projets en vue concernant ces terres tout en déplorant le fait que cette décision canadienne puisse, potentiellement affecté son élan vers l’établissement d’un certains projets gigantesques vers le développement du pays.